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MBANZA NGUNGU, Cité des Masawu Vua 
 
 
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Ceux qui ont écrit l'histoire de Mbanza Ngung

Date : 25/12/2024  
Heure : 12.31
 
 
ngungu.populus.ch-03.03.05 
 

Découvrez aujourd’hui, le Pasteur Alphonse Boly ZAYOBI KAMALANDUAKO, l’une des Célébrités de Mbanza Ngungu
 
 
Le Pasteur Boly ZAYOBI en compagnie de Marthe son épouse. 
 
Découvrez l’Homme! 
Né à Mbanza Ngungu le 18 juillet 1955, Fils de Alphonse Zengeni Zayobi ( ) et de Martine Diakangama Musunda, il est l’aîné d’une famille de 7 enfants dont 5 garçons et deux filles. 
Son défunt papa, une figure très bien connue à Mbanza Ngungu, surtout dans les milieux kimbanguistes où il fut le premier président du groupe GTKI, était un grand commerçant doublé d’un excellent photographe. C’est sans surprise qu’il va suivre toutes études tant primaires que secondaires au sein de l’Institut Mama Muilu Kiawanga.  
D’ailleurs un fait mérite d’être signalé au sujet de ces écoles Kimbanguistes qu’il a fréquenté. A Mbanza-Ngungu, il fut parmi les premiers élèves qui ont pris leur inscription au sein de ces établissements lors de leur création dans les années 60. Ainsi lorsqu’il se retrouvera en troisième année du secondaire, il était le plus ancien de cette école, élèves, professeurs et personnel administratif compris.  
Toujours au sein de cette école, parmi les nombreux enseignants qu’il a connu, il se souviendra toujours de deux professeurs qui ont marqué sa jeunesse. Il s’agit de Kocsis qui compte aujourd’hui parmi ces amis et de Michel Mbanzani alias Santabara, le Prof Yanké comme il préférait s’appeler. Ce dernier lui a fait voir des vertes et pas mûres qu’il ne peut pas oublier toute sa vie. Boly qui était Maquisards 100vait le malheur de croiser sur son chemin deux profs 100 wagwa. Tout était à craindre. La jeunesse de deux profs pouvait toujours mener vers un débordement. Si tout s’était bien passé avec Kocsis, le prof de Français, cela en fut tout à fait différent avec Santa Bara, le prof de Maths. Et Boly n’a pu décrochér son brevet du cycle d’orientation que grâce à l’intervention personnelle et ultime de Kocsis qui réussi a ramener Santa Bara à la raison. En effet, en 1969, Bilanga – Matebo avait gagné le championnat au Groupement de Football des jeunes en battant Jeune Gwagwa dans un match de barrage alors que les deux équipes avaient terminé ex æquo premier. Boly, dont on disait qu’il était « trop bouche » avait débordé dans son langage. Le Prof Yanké n’avait pas trop apprécié… 
En 1975, après ses études secondaires, il quitte le Zaïre pour le Canada. Une année et demie plus tard, il s’installera en France. Il faut noter que c’est Jojo MANDIKI qui, déjà installé à Paris, avait personnellement demandé à Papa ZAYOBI d’envoyer Boly en France alors que des démarches étaient en cours pour l’envoyer aux USA chez son oncle paternel. Jojo voulait ainsi éviter à son ami des problèmes de type familial comme ceux qui ont précipité son départ du Canada. Contrairement à ces compagnons d’infortunes qui s’étaient exilé en Occident pour aller tailler le caillou, lui optera pour les études universitaires qu’il va réussir avec brio.  
Mais auparavant deux événements vont bouleverser sa vie. La mort va lui arracher l’affection de son père C’était en 1980. Au moment où cet événement malheureux s’est produit, il se trouvait en vacances au pays. Au lieu de croiser les bras et se consacrer à la gestion des ETS PAPA ZAYOBI comme certains le lui avaient conseillé, il préféra retourner à Paris où il avait encore quelques années à franchir pour terminer complètement ses études. Cette disparition précoce de son père l’a finalement endurci et c’est très jeune qu’il devint responsable du destin de toute sa famille. 
Dix huit mois plus tard, il décida de s’unir pour le bien et pour le pire avec Marthe Lembe Mietete, une jeune ngunguoise fraîchement diplômée de l’Institut Kola qui deviendra sa première conseillère et sa compagne de vie.  
En 1985, de nouvelles alarmantes obligent le jeune chef de famille à rentrer précipitamment au Zaïre. Il regagne le pays avec dans sa gibecière ses deux diplômes. Une Maîtrise en AES (Administration Economique et Sociale) de l’Université de Paris 8 et un deuxième Diplôme supérieur en Administration des Entreprises décroché à Institut d'Administration des entreprises (IAE) de Paris 1. 
En 1986, il sera engagé dans la société pétrolière Mobil Oil où il gravira tous les échelons jusqu’à occuper les fonctions de Directeur des ressources humaines dans cette entreprise où il fait preuve de ses talents dans le management. D’ailleurs, après avoir contribué avec efficacité à la mise en place des nouvelles structures de Mobil Oil - Zaïre, il sera gratifié par une affectation pour une durée d’une année à Mobil Oil – Cameroun, avec comme poste d’attache Douala.  
Aujourd’hui, il occupe les fonctions de Directeur Financier de COBIL SARL, la nouvelle société née de la privatisation de Mobil Oil. 
Boly est un Vrai et Grand Maquisard 
Ceux qui ont suivi l’histoire riche et pleine d’anecdotes de la grande épopée de Mikado, aujourd’hui Bilanga Matebo, se souviendront toujours de la présence dans le sillage de ce club, de la frêle silhouette de Boly ZAYOBI. On l’appelait encore MPIODI ou Frère GILET. Celui-ci figure dans les rangs des Matebos de première heure. 
Au début de l’année 1967, pour mettre un terme à l’arrogance de Du Sang, Mandiki et consorts et à la supériorité technique de leur équipe de Jeune Gwagwa, le FC Mikado va naître des cendres du FC NGOLA de Feus Papa Itele et Donga Donglish et du FC VALOS de Nzunga Bunny et Dehu. Boly était présent au moment de la fusion de ces deux équipes. C’est à juste titre qu’il est compté parmi les Co –Fondateur de cette équipe dont il est aujourd’hui le Tuteur.  
A l’instar des nombreux jeunes de cette époque, il n’a pas livré une seule rencontre sous les couleurs de Mikado. C’est à cause des situations embarrassantes comme celle de la sienne que fut créée ce qu’on appelait dans le jargon local la MFS, cette trilogie qui regroupait sous une même bannière les équipes Mikado-Foudre et Santos. Ceux qui avaient initié cette politique voulait protéger leur patrimoine humain, car n’eut été cette astuce, certains joueurs qui ne se seraient pas retrouvés dans les rangs de l’équipe fanion de leur écurie, mais dont la présence était fort appréciée, auraient été tentés par le démon de créer d’autres équipes concurrentes. D’ailleurs, dans le camp des frères ennemis, pour avoir été relégué dans le FC Union Matata, sous l’effet de la colère, Du Sang le fondateur de Jeune Gwagwa, rejoignit les rangs de Foudre où il livrera quelques rencontres avant de regagner la queue entre les pattes son bercail. 
Après quelques apparitions sporadiques au sein du FC Foudre, et sa titularisation dans le FC Santos, c’est au Secrétariat de son équipe chérie, le FC Mikado qu’il fera ses preuves. Il n’avait que 17 ans lorsqu’il fut titularisé à ce poste, car il était l’intellectuel du groupe, le seul élément qui était capable d’interpréter correctement les lois et règlements sportifs et généraux.  
Boly qui est un véritable Maquisard, n’en déplaise à ceux qui le considéraient à tort comme un «muzombo». Il n’était pas seul dans cette situation. Nzunga Bunny, Nsimba Sybaris et Nzuzi Kindar, Kitemoko Daky, Ditalua Barbe et l’incontournable Nlandu «NDU» dit Dereck qui ont côtoyé cette formation et qui sont des congolais authentiques n’ont pas échappé à cette classification. Au moment de sa création, le le FC Mikado de Mbanza Ngungu était assimilé à une équipe des Angolais. . En fait cette réputation était consécutive au nombre important de joueurs et dirigeants d’origine angolaise parmi lesquels on comptait les fils Mbenza (Toupa, Itele et Tison), les enfants Katundu (Carré, Cadet et Jadot), Damar Kakivueko, Rizano Kiasalazoko, Komcotre (cousin de Itele), Assassin Sakananu, Pierre Meya alias Donga (Angolais par son père) … 
Nous ouvrons aussi une parenthèse pour signaler que Boly appartient à cette fameuse légion qui avait participé en 1988 à la fête des suffrages organisée en mémoire des sportifs de Mbanza Ngungu décédés et qui fut à la base de la création de LA NGUNGUOISE asbl. Cette manifestation avait eu lieu au mois de septembre 1988 à l’occasion du premier anniversaire de la mort de Kitovele Kia Mbenza que les sportifs ngunguois ont connu sous le pseudonyme de Papa ITELE. Il est donc l’un des fondateurs de ce groupe qu’il a servi avec beaucoup de ferveur à ces débuts. On l’a également compté parmi les membres les plus influents de la défunte asbl LUVUVAMU où ses interventions ont permis à ce groupe de figurer parmi les meilleures réalisations des ngunguois. 
Boly est un Entrepreneur 
Au-delà de ses activités professionnelles, le fils de Papa Zayobi a monté sa propre entreprise. Il est propriétaire d’une maison de production artistique et culturelle connue sous le label des « Studio David ». Le siège de cette maison se trouve à Ndjili sur Mama Mobutu n°1407. 
Il comprend deux studios (audio et vidéo), une Maison d’Edition qui s’occupe de la production littéraire et scientifique. Enfin, il dispose d’une grande Salle des Fêtes, en plein Ndjili avec une capacité de 350 places. Cette salle est ouverte au public pour les manifestations de tous genres. A la fin de ce premier trimestre, il va ouvrir à Cecomaf, à quelques minutes du terminus de ce même nom un centre pour les «retraites» avec une dizaine de chambres individuelles et deux bâtiments pour les retraites en groupe. 
Dans le Secteur agricole, il dispose à Buila d’un terrain de 20 hectares qu’il exploite. En fait, la vérité est que Boly dont les parents sont originaires du territoire de Luozi considère que lui est plutôt originaire de Mbanza Ngungu et se devait de ce fait combler un vide. A Buila, il tient à se créer un village où il compte se retirer pour ses vieux jours. 
Boly est aussi un écrivain. Son premier livre est intitulé : «Tu veux réussir, il te faut une Stratégie». Cet ouvrage vient d’être édité par les STUDIOS DAVID, sa propre maison. 
Boly est un fervent chrétien 
Alors que ces parents sont des kimbanguistes convaincu et confirmé, Boly qui a commencé sa vie au sein de cette église a toujours placé Dieu au centre de ses actions. A l’âge adulte et au moment de son choix, il a opté pour le pentecôtisme. C’est au sein de l’Eglise Sang Précieux d’abord et Arche Source de Vie ensuite qu’il a affermit sa foi et qu’il vient d’acquérir ces lettres de noblesse. En date du février 2005, il a été ordonné Pasteur au sein de cette dernière église. Son message clé se résume par l’application de la parole de Dieu à la vie de tous les jours. Quand on a cru au Seigneur Jésus, on est sauvé, mais en attendant cette vie éternelle vit bien sur cette terre des hommes. 
Autres Particularités de sa Vie  
Boly a beaucoup voyagé et a pu tirer des leçons au contact avec des gens appartenant à différentes cultures et disposant chacune son propre mode de vie. Nous pouvons citer la liste de ces nombreux pays qu’il a eu le privilège de visiter. Il s’agit du : Canada, USA, France, Portugal, Espagne, Belgique, Angleterre, Allemagne, Cameroun, Kenya, Nigeria, Congo Brazza, Egypte, Cote d’Ivoire, Burundi, Tunisie, Gabon et Afrique du Sud. 
Concernant ses amis et les personnes qui l’ont marqué dans sa vie, nous pouvons dire sans peur d’être contredit que son épouse Marthe, avec laquelle elle partage 23 ans de vie commune reste pour toujours sa meilleure amie et son unique confident. Toutefois, il croit être l’ami de tous les Besi Ngungu, mais ces plus proches sont Jacques Biesse, Léon et Féfé Kintaudi, Ram’s Bakebongo, Alphonse Nzuwa et Patrick Nsimba. 
Quant à ceux qui ont marqué sa jeunesse, il y a Alexis Mandiangu qu’il considère comme le plus brillant de sa génération; Kocsis qui passe pour le ngunguois plus entreprenant qu’il a eu l’occasion de côtoyer et Mbuta Ntona qui reste un modèle et une référence pour tous les enfants de l’avenue Clémentine. Cette liste serait incomplète s’il ne faisait pas allusion à son propre père. Tenez ! A l’âge de 10 ans, Boly dormait dans une maison en paille qui suintait parce que le papa était très pauvre. A 20 ans, celui-ci avait suffisamment des moyens pour se permettre de l’envoyer au Canada pour y suivre sa formation universitaire. C’est le modèle du véritable self made man! Il avait suffi d’un appareil de photo emprunté auprès de feu Porquet PULULU (ancien joueur du FC Amicale qui travaillait au garage de la Cegeac, qqui était situé derrière l’Hôtel Cosmopolite) et d’un reportage un certain 6 avril à Nkamba pour que tout change dans sa vie. 
Son mauvais souvenir reste évidemment la mort de Papa Zayobi son géniteur. Aujourd’hui, près de 25 ans après, il lui arrive de laisser couler des larmes de ses yeux. Il aurait bien voulu qu’il soit là pour voir ce qu’il est devenu. A un moment donné de sa vie, il était le seul à croire qu’il pouvait encore devenir quelqu’un. 
Aussi, le seul objectif qui le hante dans tout ce qu’il entreprend, c’est la perpétuation du nom de ZAYOBI. 
 
Prochainement, vous allez découvrir dans cette rubrique, la face cachée de Willy MANZAMBI, le Patron de ATON CONGO 
 
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ngungu.populus.ch-24.12.04 
 
 
NGOMA MIEZI KINTAUDI Léon : Président du Comité Directeur de LA NGUNGUOISE
 
«L’Homme du Renouveau dans la Continuité»
 
 
L’actuel Président du Comité Directeur de LA NGUNGUOISE est un gars qu’on peut ou ne pas présenter. Il est connu de presque tous les anciens de Mbanza Ngungu où sa famille ne passait pas inaperçue. Son géniteur, Papa KINTAUDI fut une référence dans cette ville où il a exercé les fonctions de Chef de Gare à l’Otraco. Sa maman était spécialiste dans la fabrication des beignets. Son Grand frère Trois Hommes, de son vrai nom Georges Kintaudi lui a préparé la voie sur le chemin du vedettariat. Il fut un grand footballeur dans la célèbre équipe de Jeune Dynamic avant de terminer sa carrière au sein du FC VATICANO de Léopoldville de la belle époque avec des joueurs aussi talentueux que furent les Paulin Tandu, Decante, Diantela, les frères Mavuluka et Kinzunga, etc… Aujourd’hui, il s’est tracé une autre voie. Il enseigne les Saintes Ecritures et professe la foi à partir de Etats-Unis où il s’est installé.  
 
Léon et Jacques qui ont grandi ensemble ne passaient presque pas inaperçus dans les milieux des jeunes. Ils ont évolué tous les deux au sein du FC KASA, puis dans la célèbre équipe de CASTORS. On dirait que, malgré son jeune âge, Léon était prédestiné à diriger, car dans chacune de ses équipes, il était l’un des leaders. Il exerça le rôle de Capitaine dans ses deux formations. A l’instar de son grand frère Trois Hommes, lui aussi terminera sa carrière au sein du FC VATICANO. Mais cette carrière au sein de cette équipe fut de courte durée, car élève très studieux, en 1969, juste après avoir décroché son diplôme d’Etat des humanités Littéraires au Collège Saint Clément, il s’envolera pour Los Angeles en Californie. Ce fut le tournant de sa vie, car dans cette Amérique des années 70, il apprendra à lutter seul pour survivre et payer ses études dans un système de vie complètement différent de celui de sa ville natale de Thysville où il faisait l’objet d’une grande affection de la part de ses parents, frères et sœurs.  
 
Né le 25 juillet 1949, le Dr Léon KINTAUDI MIEZI NGOMA est issu d’une famille protestante très pratiquante. La grande Famille KITAUDI, regroupée autour de Mama Miezi fut très unie et soudée. Rares furent les familles de cette génération où tous les enfants, filles et garçons respectaient scrupuleusement la ligne de conduite qui leur était tracée par leurs parents. Ne badinant pas avec la discipline, cette vénérable dame a pu allier à sa sévérité, une générosité sans pareille pour sa progéniture qui a grandie et vécu à l’abri des besoins.  
 
Léon nous a toujours avoué que ses débuts aux States n’étaient pas faciles. Il lui arrivait même d’envisager un retour chez lui. La rencontre avec CASHITA sera décisive pour son avenir, car il puisera dans leur relation, la sève et toutes les énergies nécessaires qui lui ont permis de parachever ses études universitaires dans ce pays.  
 
Léon effectuera plusieurs tentatives de retour au pays, notamment en 1985, 1988 et 1992. Malgré les difficultés rencontrées ultérieurement et contrairement à certains de ses compagnons de route qui avaient abandonné et avaient préféré s’installer aux USA, Léon va prendre le risque de rentrer définitivement en 1993 au pays de ses ancêtres où un nouveau combat l’attendait. Il devait absolument réussir sa réintégration dans une nouvelle société très différente en tout point de vue des States d’où il venait de terminer ses études et de son Mbanza - Ngungu natal où tout était géré pour lui par ses parents. Pour ne pas rompre avec ses racines, il sera à la base de la création d’une asbl dénommée LUVUVAMU, qui regroupait des ngunguois de sa génération, mais triés au volet, parmi ceux qu’ils considéraient comme l’élite de son terroir. C’est sans surprise qu’on le retrouvera aussi dans le fameux groupe des fondateurs de LA NGUNGUOISE, cette association qu’il servait toujours dans l’ombre depuis sa création.  
 
Nous ne pouvons taire le grand apport de certains ténors de LUVUVAMU dans le rayonnement des activités de LA NGUNGUOISE, car sans le vouloir les Boly ZAYOBI, KIAKUVUILA Franck, SOLO Besson, KIBUABUA Franklin, MANDIANGU Alexis, NTONA Lulendo, KOKE Jean, Feu NSIAMASUMU et autres NZUWA Alphonse qui furent parmi ses compagnons dans LUVUVAMU formeront plus tard ce qu’on désignait comme étant le noyau des inconditionnels de LA NGUNGUOISE.  
 
Léon était Conseiller de LA NGUNGUOISE dans le comité dirigé par Mbuta Mieux. Il a soutenu à bras le corps les différentes actions de Kocsis qu’il a toujours considéré comme son frère. Durant toute la période où Jean KOKE était aux commandes de LA NGUNGUOISE, il partageait totalement la vision de la conduite du groupe de son ami. Il était à chaque coup pour le soutenir et lui apporter son indispensable concours. 
 
Aujourd’hui, il exerce les fonctions de Président du Comité Directeur de LA NGUNGUOISE. Lorsque son ami Kocsis quitta le pays pour s’envoler avec toute sa famille sous d’autres cieux et devant la dérive et le risque de déclin qui menaçait leur groupe, il décida de se jeter dans l’eau. Malgré ses multiples charges professionnelles, il prendra la salutaire décision de diriger cet important Groupe qui ne laisse personne indifférent dans l’espace Kongo. En prenant les rênes du commandement, il allait assurer ce qu’il aime toujours appeler, « le Renouveau de LA NGUNGUOISE dans la Continuité ». Ainsi, il va apporter une nouvelle touche, sa propre touche à cette organisation. En effet, si son prédécesseur misait son action sur une NGUNGUOISE de masse qui selon lui pouvait servir de cadre de regroupement et de retrouvaille de tous les ngunguois, Léon par contre, optera pour une NGUNGUOISE tournée vers l’excellence. Pour rompre avec cette mauvaise habitude où l’on retrouvait dans cette association, d’un côté des acteurs et de l’autre côté des spectateurs, Léon préféra se tourner vers les personnes valides et productives. Beaucoup des anciens membres de cette association qui n’ont pas accepté cette nouvelle vision de la conduite des affaires du groupe ont carrément jeté l’éponge. Ainsi, dans son environnement et sa forme actuels, LA NGUNGUOISE s’est lancé dans des actions de développement, pouvant avoir une haute portée sociale sur les populations de Mbanza Ngungu et son hinterland.  
 
Sur le plan personnel et professionnel, le Dr Léon Kintaudi cumule les fonctions de Médecin Directeur de DOM-ECC, de Directeur du Projet SANRU, de Directeur du Projet IMA/ECC-PMURR et celui de Secrétaire Exécutif du programme des Médecins Résidents/ MEDUNSA. Il se plait beaucoup dans ses fonctions qui lui permettent de voyager à tout moment et d’élargir le cercle de ses amis.  
 
Son grand coup avec LA NGUNGUOISE reste sans contexte sa contribution à l’organisation au mois d’août 1988 en la Cathédrale du Centenaire du culte œcuménique en faveur des victimes de la guerre d’agression dont le pays était victime. C’est à partir de sa résidence de la Cité Verte que lui et Kocsis, qui était le président de LA NGUNGUOISE à cette époque avait mijoté ce coup. En effet, durant cette période où chaque famille était cloîtrée dans sa parcelle et que des nouvelles dramatiques commençaient à leur parvenir sur le sort qui était réservée à la population de leur province du Bas-Congo, ils vont lancer l’initiative qui aboutira dans l’apothéose à cette célébration où toute la crème politique NE KONGO, toutes tendances confondues, s’était donné rendez-vous.  
 
De son enfance à Thysville, il garde des très bons souvenirs de Alexis Mandiangu qu’il considère comme le fidèle parmi les plus fidèles. Il est et reste jusqu’à preuve du contraire son plus grand confident. Lorsqu’il est de passage à Bruxelles, il ne peut pas rater de visiter Mayens Mayenda, un des ngunguois de la diaspora et qui est de sa génération avec lequel il a tissé des solides relations d’amitiés. C’est avec beaucoup de bonheur qu’il a retrouvé aussi à Kinshasa, Sua Exelencia Senhor Joao Baptisto Mawete, l’Ambassadeur de l’Angola au Congo qui fut un de ses coéquipiers au sein du FC Castors à Thysville. Il passe parfois des moments très agréable en famille pour se remémorer les prouesses et souvenirs de leur jeunesse. Il salue en passant tous les habitués du Club LE LORIOT avec lesquels il a partagé ses moments de loisirs.  
 
Pour le moment, son objectif principal à la tête de LA NGUNGUOISE est d’atteindre l’objectif qu’il s’est assigné à travers son projet de construction d’une morgue moderne à Mbanza Ngungu. Il est décidé de toquer à toutes les portes pour que ce rêve devienne une réalité. Après, il va aviser de ce qu’il fera. Toutefois, il prépare déjà son dauphin. Il est certain que le jour où il va rendre le tablier il n’ y aura pas de vide à la tête de cette association, car Hubert Betamona a selon lui les capacités de poursuivre la mission de gérer leur groupe.  
 
La mort de son ami Pelou et plus tard celui du Colonel Magistrat Militaire Raph MBIDI et du Pharmacien Papa Jacky SIAM, deux de ses amis de LUVUVAMU, décédés tous les deux en l’espace se six mois l’a fortement affecté. Ce sont trois des rares personnes qui lui avaient permis de réussir facilement sa réintégration au pays.  
 
Sa charmante épouse, Madame Béatrice KUTUYA KINTAUDI lui a redonné le goût de vivre et l’a complètement assagi. C’est un homme mûr, qui est arrivé à la croisée des chemins et qui a subi un véritable métissage culturel, consécutif à sa culture Ne Kongo et aux enseignements reçus aux States qui préside aux destinées de cette association.  
 
 
Il rêve de voir Mbanza Ngungu renaître de ses cendres. Le climat doux de cette ville l’attire toujours. Il ne faut pas vous étonner s’il décidait de se retrancher dans cette cité après sa retraite. 
 
Voici pour terminer la carte de visite du Dr Léon Kintaudi : 
 
Nom : NGOMA MIEZI KINTAUDI 
Prénoms : Léon 
Lieu de Naissance : Mbanza Ngungu 
Date de Naissance : le 25 juillet 1949 
Signe sagittaire  : 
Taille  : 1 m 75 
Poids  : 94 kg 
Etablissements fréquentés : 
Etudes primaires : Ecole Primaire du Camp Hardy 
Certificat d’études Primaires en 1963 
Etudes secondaires : Collège Saint Clément de Thysville  
(Diplôme d’Etat en 1969 – Section Littéraire) 
Etudes Universitaires : (à compléter) 
Fonctions actuelles :  
MEDECIN DIRECTEUR DE DOM-ECC 
DIRECTEUR DU PROJET SANRU 
DIRECTEUR DU PROJET IMA/ECC-PMURR 
SECRETAIRE EXECUTIF DU PROGRAMME DES MEDECINS 
RESIDENTS/ MEDUNSA 
 
Ce qu’il déteste le plus : Le mensonge  
Ses bons souvenirs :  
Sa vie a Los Angeles,  
Son mariage avec Beatrice 
Ses amitiés avec avec Raph Mbidi, Siam, Zozimo, Jean Mawete, Marlon, Alexis, Dr Nkuni, Boly Zayobi et évidemment avec Kocsis, etc... 
La chaleur et l'amour de sa defunte grande soeur Paulinne qui fut pour lui une seconde mère et de son grand frere Jean 
Ses mauvais souvenirs :  
Les décès de certains membres sa famille, furent des épreuves très difficiles pour sa vie. 
 
Son souhait le plus ardent :  
Il prie tous les jours pour que son pays puisse quitter les sentiers du sous-développement. Il émet surtout le vœu que sa province du Bas Congo retrouve le sourire et que sa ville natale, redevienne cette cité pleine de vie que fut jadis Mbanza Ngungu. C’est pour cette raison qu’il croit en LA NGUNGUOISE et avec le concours de ses amis, il est convaincu qu’ils ont les moyens de laisser des traces de leur passage dans cette ville. 
Langues parlées : Français, Anglais, Espagnol, Kikongo, Lingala 
Hobbies : le football, le basket-ball ainsi que la musique latino-américaine et celle du TP OK Jazz de Franco Mi Amor 
 
 

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Modifié en dernier lieu le 2.03.2005
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